Ce ministre de la sécurité publique verra bientôt ses biens et comptes se trouvant aux Etats-Unis bloqués ou gelés.
Alain Guillaume Bunyoni n’a plus non plus le droit de se rendre aux Etats-Unis selon ces mesures de l’Executive Order de Barack Obama de ce 23 novembre 2015.
La Maison Blanche accuse Alain Guillaume Bunyoni de diriger une police qui, en collaboration avec la milice Imbonerakure, menace la paix, la sécurité et la stabilité du Burundi en intimidant et en réduisant au silence ceux qui sont censés s’opposer au gouvernement.
Les mêmes sanctions visent le directeur général adjoint de la PNB (Police Nationale du Burundi) Godefroid Bizimana qui, selon la Maison Blanche, a dirigé les opérations où la police a utilisé une force disporportionnée face aux manifestants paisibles.
Général Major Godefroid Niyombare est le troisième sur cette liste dressée par le pays de l’oncle Sam.
Cet ancien patron des services de renseignement burundais est accusé de contribuer à la détérioration de la stabilité du pays lors de sa tentative de coup-d’Etat au mois de mai 2015.
Le quatrième sur la liste est Cyrille Ndayirukiye actuellement détenu dans la prison centrale de Gitega.
Cet ancien ministre de la défense est lui aussi accusé d’avoir participé, en complicité avec Godefroid Niyombare, au renversement raté du pouvoir de Pierre Nkurunziza en mai dernier.
Toutefois, le président des Etats-Unis demande au gouvernement burundais de garantir des visites intégrales et régulières des experts indépendants pour s’assurer que Cyrille Ndayirukiye et ses co-détenus ne subissent pas des tortures ou de mauvais traitements.
« Cette décision est urgente parce que la situation du Burundi constitue une menace pour la sécurité intérieure et la politique extérieure des Etats-Unis. » a déclaré la Maison Blanche.