Alain Guillaume Bunyoni est de nouveau sanctionné par les Etats-Unis d’Amérique. Comme pour la première fois, l’ancien premier ministre du Burundi est accusé par le pays de l’oncle Sam de violations graves des droits de l’homme dans son pays. (Le Mandat)
Le département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique ne donne pas des précisions sur le genre de violations dont est accusé Alain Guillaume Bunyoni. Il signale tout simplement qu’il met sous sanctions l’ancien premier ministre burundais pour « son implication dans une violation flagrante des droits de l’homme ».
Ces sanctions contre Alain Guillaume Bunyoni ont été prises deux mois après le retour des Etats-Unis d’Amérique du président Evariste Ndayishimiye. Ce voyage à New York, pour participer principalement à la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies a été effectué une vingtaine de jours après la destitution d’Alain Guillaume Bunyoni et son remplacement par Gervais Ndirakobuca au poste de premier ministre.
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Conformément à ces sanctions, Alain Guillaume Bunyoni et les membres de sa famille immédiate ne sont généralement pas autorisés à entrer aux États-Unis d’Amérique.
Alain Guillaume Bunyoni était déjà sur la liste des personnes sanctionnées par les Etats-Unis d’Amérique en novembre 2015. A l’époque, la Maison Blanche accusait Alain Guillaume Bunyoni de diriger une police qui, en collaboration avec la milice Imbonerakure, menaçait la paix, la sécurité et la stabilité du Burundi en intimidant et en réduisant au silence ceux qui étaient censés s’opposer au gouvernement. Ces sanctions avaient pris fin 6 ans plus tard en novembre 2021. En levant ces sanctions pour une dizaine de personnalités burundaises, le président Joe Biden avait expliqué que « la situation du Burundi avait considérablement changé avec les événements de l’année dernière, y compris le transfert de pouvoir à la suite des élections de 2020 qui avait considérablement diminué la violence et la poursuite des réformes par le président Ndayishimiye dans plusieurs secteurs dont la lutte contre la traite des personnes, les réformes économiques et la lutte contre la corruption ».
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