C’est le meilleur choix qu’avait fait le président du Conseil des Droits de l’homme après les recommandations du Groupe Consultatif. Fortuné Gaetan Zongo a été approuvé par le Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme comme Rapporteur Spécial sur les droits de l’homme au Burundi.
Il ne restait que l’approbation de son nom par le Conseil des Droits de l’homme à sa 49ème session après sa nomination par le président du Conseil Federico Villegas. Le Burkinabè Fortuné Gaetan Zongo occupe officiellement le poste de Rapporteur Spécial sur les droits de l’homme au Burundi depuis vendredi.
Ce juriste de 48 ans est « chargé de surveiller la situation des droits de l’homme au Burundi et de faire des recommandations en vue de l’améliorer, de recueillir, d’examiner et d’évaluer les informations fournies par toutes les parties prenantes en faisant fond sur le travail de la Commission d’enquête, de conseiller le Gouvernement burundais pour qu’il s’acquitte des obligations en matière de droits de l’homme mises à sa charge par les traités internationaux et d’offrir conseils et assistance à la société civile et à la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, qu’il aidera à s’acquitter de son mandat indépendant de promotion et de protection des droits de l’homme et à faire mieux connaître les questions relatives aux droits de l’homme ».
Dans environ trois mois, Fortuné Gaetan Zongo devrait présenter au Conseil des droits de l’homme un bilan oral de la situation des droits de l’homme au Burundi.
Même s’il a déclaré qu’il ne laissera pas le Rapporteur Spécial fouler les pieds sur son territoire, le gouvernement du Burundi ne devrait pas mettre ses menaces à exécution après la récente levée des sanctions économiques de l’Union Européenne et parce qu’un Rapporteur Spécial est moins efficace qu’une Commission d’Enquête.
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