Alexis Sinduhije, président du MSD |
Le président du parti MSD (Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie) est le quatrième sur la nouvelle liste des personnes sanctionnées par les Etats-Unis d’Amérique.
Les avoirs des quatre personnalités qui sont sous la juridiction des Etats Unis seront gelés et toute collaboration avec ces personnes sur le sol américain est interdite.
Le premier sur la liste c’est Général Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika.
Il a participé, selon les USA, dans différentes exactions contre les opposants au
3ème mandat de Pierre Nkurunziza. Il est également accusé d’avoir tiré à bout portant sur un civil qui a immédiatement rendu l’âme à Musaga lors des manifestations de protestation contre le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza.
Général Léonard Ngendakumana
figure également sur cette nouvelle liste noire dressée par les Etats Unis d’Amérique.
Il est accusé, entre autre, d’avoir continué à collaborer avec les putschistes dont Godefroid Niyombare même après le coup d’Etat manqué du 13 mai dernier.
Il a également revendiqué certaines attaques à la grenade dans la ville de Bujumbura.
Joseph Mathias Niyonzima surnommé Kazungu
est le troisième sur cette liste.
Cet officier du SNR (Service National de Renseignement) est accusé de travailler en complicité avec la milice Imbonerakure pour mâter les opposants de Pierre Nkurunziza.
Alexis Sinduhije,
lui, est accusé d’être très actif dans le recrutement, l’entraînement, et l’entretien de la rebellion au Burundi.
Le président du MSD est également accusé par les Etats Unis de planifier les assassinats des hauts responsables du gouvernement de Pierre Nkurunziza.
Alexis Sinduhije, qui n’avait figuré sur aucune liste jusqu’ici, continue de planifier les attaques ciblées contre ces hauts responsables du régime, selon le pays de l’oncle Sam.
Le U.S. Department of the Treasury’s Office of Foreign Assets Control (OFAC) prend aujourd’hui ces sanctions suite aux récentes tueries de plus de 100 personnes après l’attaque des camps militaires à Bujumbura, explique cet Executive Order.
Depuis le mois d’Avril, des centaines de personnes ont été tuées ou blessées par le régime en place ou l’opposition, et plus de 200 000 ont fui le Burundi selon les estimations de l’ONU, rappellent les Etats Unis d’Amérique.