Solliciter le maintien des sanctions contre le gouvernement du Burundi serait le but d’une correspondance que certains partis de l’opposition auraient adressée à l’Union Européenne très récemment. Selon nos sources, les 27 prévoient de faire une rencontre dans une semaine pour analyser, entre autres, les sanctions imposées au Burundi.
Une rencontre dans lequel feront partie uniquement les représentants des Etats membres de l’Union Européenne serait programmée pour le 18 novembre prochain selon nos sources. Cette réunion aurait l’objectif d’analyser certaines questions relatives à la coopération entre l’union européenne et d’autres pays. Nos sources pensent que le Burundi serait également au centre des débats. C’est en marge de cette rencontre jugée préparatoire que certains partis politiques de l’opposition burundaise auraient donc écrit à l’Union Européenne pour lui demander de maintenir les sanctions contre le gouvernement du Burundi.
Selon nos sources, ces partis sont convaincus que le maintien des sanctions européennes contraindra le régime CNDD-FDD à négocier avec son opposition pour « éviter la guerre civile ». C’est le financement de l’union européenne que le régime pourrait se servir, comme d’habitude, pour continuer de mater ses opposants ou ceux qu’il considère comme tels, se seraient justifié ces partis politiques.
Il est prévu que l’accord de Cotonou, que le gouvernement du Burundi a violé selon l’Union Européenne, expire le 30 novembre prochain. L’Union Européenne et l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ont paraphé un accord post-Cotonou le 15 avril dernier et c’est cet accord qui, après avoir été signé, liera ensuite tous ces pays.
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